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Communiqué de presse

L’association Femmes, Débat et Société (FDS), le club des femmes actives du centre et de droite, a adressé ce jour une « lettre ouverte au Président de l’UMP » (voir ci-après).

Lettre ouverte au Président de l’UMP en faveur du renouvellement

FDS alerte Nicolas Sarkozy avant qu’il ne soit trop tard des risques encourus par l’UMP si le parti n’assure pas pour les prochaines élections législatives un renouvellement des candidats en veillant notamment à une plus grande représentativité des femmes.

Il ne s’agit pas de la parité pour la parité - encore que la loi existe et doit être appliquée - il s’agit pour les femmes du centre et de droite d’apporter leurs différences et leurs complémentarités, avec un objectif absolu : gagner les élections de 2007 et 2008.

Le renouveau et l’efficacité de la vie publique passent, non pas par une femme, mais bien par l’entrée massive des femmes en politique.

Appel en faveur d’un projet de loi pour plus d’équité dans la vie politique

Au-delà de cette situation d’urgence concernant les investitures pour les élections législatives, et comme FDS l’a annoncé à l’issue de son Université d’été des 3 et 4 juillet 2006, l’association lance un appel aux responsables politiques de la majorité pour qu’ils adoptent sans tarder une nouvelle législation visant à moderniser la vie politique et à faciliter une entrée massive des femmes en politique :

  • instauration d’un Ticket Paritaire pour tous les scrutins uninominaux (y compris pour les élections cantonales). Il s’agirait d’un ticket mixte associant soit une titulaire et un suppléant, soit un titulaire et une suppléante. Un « contrat de mandat » pourra être passé afin d’établir les modalités et champs d’intervention du titulaire et de son suppléant, y compris s’ils le souhaitent la répartition financière. Le rôle de suppléant pourrait ainsi devenir un véritable tremplin vers une position de titulaire. 
  • limitation dans le temps du nombre de mandats politiques (à 2 ou 3 fois le même mandat),
  • respect plus strict du non cumul des mandats,
  • parité renforcée au niveau des exécutifs territoriaux et des intercommunalités, 
  • augmentation des pénalités pour non respect de la loi et bonus aux partis développant de bonnes pratiques, 
  • dispositions limitant les risques afférents à la situation de fin de mandat pour encourager la société civile (et en particulier les femmes) à prendre des risques en entrant en politique (indemnité de fin de mandat, validation des acquis de l’expérience pour les retours à la vie professionnelle etc.)…

Point sur la parité aux élections législatives :

Pour les élections législatives, les pénalités financières imposées aux partis politiques n'ont pas eu l'effet dissuasif suffisant pour atteindre l'objectif paritaire fixé par la loi. 

La loi prévoit de pénaliser financièrement les partis1 et groupements politiques qui n'auront pas présenté 50% de candidats de chacun des deux sexes (à 2% près). L'obligation paritaire est ainsi moins forte que pour les élections au scrutin de liste dans la mesure où les partis et groupements politiques peuvent arbitrer sur la proportion de femmes investies candidates en fonction de la perte financière sur la première fraction de l'aide publique directe correspondant à la moitié du différentiel des candidatures féminines et masculines. 

Lors des élections législatives de juin 2002, où la loi du 6 juin 2000 s'est appliquée pour la première fois, les partis politiques ont ainsi préféré recevoir moins d'argent de l'État plutôt que d'investir suffisamment de femmes candidates2. Les femmes ont représenté seulement 38,8 % des candidates et ne sont aujourd'hui que 12,3 % à siéger à l'Assemblée nationale (soit 8 de plus que dans la précédente assemblée). 

Avec de tels chiffres, la France se classe au 21ème rang de l'Union européenne et au 69ème rang mondial.


Information

Sylvianne VILLAUDIERE, présidente fondatrice, porte parole de FDS - tel : 06 19 58 28 97 
Florence RICHARD, présidente du Conseil d’administration de FDS : tel : 06 70 83 93 02 


Le montant de la première fraction lui étant attribué est diminué d'un pourcentage égal à la moitié de cet écart rapporté au nombre total de candidats.

L'UMP a perdu 4264738 euros (466 hommes et 114 femmes investis), le PS a perdu 1 651 806 euros (350
hommes, 185 femmes) l'UDF a perdu 667 076 euros (181 hommes, 45 femmes) ...

Communiqué de Presse

Les grandes causes du monde se conjuguent au féminin

Femmes, Débat et Société prend position en faveur de la candidature d’une femme au Secrétariat général de l’Organisation des Nations Unies (ONU)

Au cours de son Assemblée Générale du 3 juillet dernier, « Femmes Débat et Société » s’est notamment prononcée à l’unanimité pour que l’Union européenne propose la candidature d’une femme au poste de Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies que va
quitter M. Kofi Annan en décembre prochain.

Dans cette perspective, elle a écrit à tous les Chefs d'Etat et de gouvernement de l’Union européenne pour qu'ils se prononcent en faveur d’une femme. Il est du devoir de l'Europe, le continent le plus avancé en matière de droit des femmes, de montrer l'exemple.

A cet effet, elle a lancé une campagne mondiale, relayée par de nombreuses associations, à travers un site Internet décliné en plusieurs langues : www.unefemmealonu.org ; www.chooseawomanforun.org ; www.unamujerenlaonu.org . De très nombreux soutiens affluent chaque jour et plus de 2 000 signatures ont été recueillies en dix jours.

La désignation d’une femme serait un acte fort de l'engagement de la communauté internationale en faveur du droit des femmes et, plus fondamentalement, un message mondial à valeur universelle.

Le rôle du Secrétaire général de l'ONU est majeur pour garantir la Paix et une mondialisation humanisée. La présence d’une femme à ce poste permettrait d’inscrire le XXIème siècle comme celui de la modernité et du respect

Pour plus d’informations :

Pascale Joannin : 06.09.88.59.91 - Catherine Simon-Marion : 06.60.65.15.31
Catherine Tissot-Colle : 06.73.99.70.23 - Christine Fontanet :06.60.51.04.14

Parité

Au moment où Jacques Chirac veut accélérer la mise en oeuvre de la parité, des femmes de droite ont tenu un colloque consacré à la «relève».

Pour les français, elles seraient plus à l'écoute que les hommes politiques.

Parité

Elections - Réclamée par Jacques Chirac, la loi vient d'être rédigée par le Gouvernement, qui veut la faire voter avant la fin de l'année.

Communiqué de presse

L’association Femmes, Débat et Société (FDS) a organisé ce jour à Sciences-Po Paris un grand débat public sur le thème « La relève en politique passera-t-elle par les femmes ? » qui s’est déroulé en présence de nombreuses femmes illustrant un engagement fort et efficace en politique.

Ont notamment participé au débat de ce jour animé par Françoise Miquel, membre du Conseil d’Administration de FDS : Nicole Guej, ex-secrétaire d’Etat aux Droits des Victimes, Isabelle Debré, Sénatrice des Hauts-de-Seine, Vice-Présidente de FDS, France Gamerre, Ajointe au Maire de Marseille, Présidente de Génération Ecologie et membre de FDS, Nathalie Kosciusko-Morizet, Députée de l’Essonne, membre de FDS, Françoise de Pannafieu, Ancien Ministre, Députée-Maire du 17ème arrondissement de Paris, Bérengère Poletti, Députée des Ardennes, Déléguée générale de l’UMP chargée des femmes, Valérie Pécresse, Députée des Yvelines, Porte-Parole de l’UMP et membre d’honneur de FDS, Marie-Jo Zimmermann, Députée de Moselle, Présidente de la Délégation de l’Assemblée Nationale aux Droits des Femmes et à l’Egalité des chances entre les hommes et les femmes, Marie-Pierre Badré, présidente de Parité 50-50…

et de nombreuses candidates à l’investiture pour les élections législatives de 2007 telles que Dominique Baud, Marie-Laure Boulot, Martine Calderoli-Lotz, Fadila Mehal

Ce débat était placé sous le haut parrainage de Jean-Pierre Raffarin, Michel Barnier, Jacques Barrot et Dominique Perben, fondateurs des Clubs « Dialogue et Initiative ».

Catherine Vautrin, Ministre déléguée à la Parité et à la Cohésion sociale est intervenue en clôture de ce débat qui était organisé à l’issue de l’Université d’été de l’association FDS et qui a rassemblé sur ces 2 jours plus de 200 femmes de premier plan engagées pour faire valoir le regard féminin et l’impulsion des femmes en politique.

Face aux réticences de certains et de certaines, face aux affirmations laissant à croire que la politique sera sauvée par la victoire d’une femme au Présidentielle, face à la désinformation voire aux manipulations, face aux faux bons arguments sur la place des femmes en politique… et pour ensemble débattre sérieusement sur ce sujet. FDS a voulu ouvrir un débat public.

En synthèse de ce débat, Sylvianne Villaudière, présidente de FDS a souligné les points suivants :

Les femmes en politique : c’est déjà une réussite, il faut le faire savoir
  • La législation le permet avec une entrée en politique de très nombreuses femmes accélérée avec les lois sur la Parité
  • les actions initiées par des femmes se développent sur le terrain 
  • les idées fusent autour de priorités fortes. 

Les femmes du centre et de droite, engagées, ayant des responsabilités dans les sphères publiques, privées et socio-professionnelles mettent l’accent sur 6 axes d’impératif politique autour desquels FDS a préparé des idées de mesures concrètes et fortes et qui seront présentées aux candidats à l’élection Présidentielle au cours de ces prochains mois : 

  1. Gouvernance pour réconcilier le citoyen et le politique et proposer une réforme globale de l’Etat 
  2. Education/orientation/formation tout au long de la vie personnelle et professionnelle 
  3. Emploi/ Entreprises/ Innovation pour développer le goût d’entreprendre
  4. Espace de vie / Environnement / Développement durable pour répondre de façon concrète et immédiate aux urgences par l’action de chacun et des politiques publiques adaptées 
  5. Equité/ Diversité/Justice pour faire vivre nos valeurs dans le respect des droits de chacun et de l’égalité des chances 
  6. France et Europe, pour une France maillon fort de l’Europe dans le monde 
Les femmes en politique : c’est un progrès et une nécessité pour optimiser la performance de notre gouvernance

Il ne s’agit pas de la parité pour la parité, il s’agit de vouloir apporter nos différences, nos complémentarités sur le fond et en terme de méthode et de mode de gouvernance, pour gagner les multiples élections qui se profilent en 2007 et 2008. La relève en politique ne passera pas par une femme mais par les femmes.

Les femmes en politique : c’est aussi un espoir.

Un espoir d’une politique tenant compte des aspirations d’un très grand nombre de nos concitoyens et concitoyennes.

Un espoir d’une politique ancrée sur nos réalités et prête à parier sur l’avenir et sur la vie. La vie dans une France moderne, ouverte, forte et mettant un accent tout particulier pour les générations futures

Pour toutes ces raisons, Sylvianne Villaudière a lancé un appel à toutes les femmes de conviction, d’engagement et indiqué qu’elles auront le soutien des réseaux de femmes. FDS veillera à mettre en avant les positions de celles qui réuniront tous les bons critères de performance, de talents, de réussite sur le terrain…

Elle a aussi fait des propositions aux candidats et aux responsables de nos familles politiques :

« Ne jouez pas la politique du pire par souci de préserver les sortants, choisissez la politique qui gagne, celle du renouveau, de la place aux jeunes, aux femmes, aux idées et à l’audace d’une politique plus enthousiasmante. Sinon, nous vous l’aurons dis, l’échec de la droite et du centre sera inéluctable ». Elle leur a précisé qu’ils peuvent compter sur FDS, sur les talents, l’efficacité, le sens de l’engagement des femmes. FDS se prononcera et agira en priorité dès septembre 2006 sur quelques terrains :

  • Apporter une contribution forte à l’élaboration des prochains textes sur la parité : augmentation des pénalités pour non respect de la loi, idée du Ticket Parité pour tous les scrutins uninominaux, respect du non cumul des mandats, parité dans les exécutifs territoriaux et au niveau des intercommunalités, limitation du nombre de mandats politiques dans le temps à 2 ou 3 fois le même mandat au maximum, action au sein des partis politiques pour plus de transparence sur les investitures… 
  • Veiller à la reprise des débats parlementaires autour d’un nouveau texte en faveur du renforcement de la présence des femmes au sein des Conseils d’administration et dans les organisations professionnelles
  • Définir les meilleurs dispositifs pour aborder les prochaines élections et en particulier les Législatives de 2007 et les Municipales de 2008 (séminaire d’échanges d’expériences, mise au point de modules de formation avec des instances spécialisées, valorisation de candidates « soutenues par FDS », points presse en région…) ; 
  • Valoriser l’entrée de jeunes femmes en politique (création d’un club « FDS Jeunes ») 
  • Apporter un éclairage et des mesures concrètes sur les 6 axes de priorité pour les femmes de FDS (comme par exemple soutenir la candidature d’une femme européenne au poste de secrétaire général de l’ONU, lancer une forte offensive pour agir face au changement climatique, se prononcer sur la question de la ressource en eau, bien rare et de plus en plus rare qui appelle des mesures urgentes et fortes…mais aussi pour trouver et valoriser les nouveaux emplois et relancer la dynamique économique par une impulsion et un mode de gouvernance au féminin). 

Elle a remercié Catherine Vautrin, ministre déléguée à la Parité et à la cohésion sociale d’avoir accepté d’intervenir en clôture du débat et pour son action forte et déterminée en faveur de la parité et de l’égalité des chances.


Contact presse

Adeline Castillon : 06 12 95 15 78 - Aude Marchand : 06.22.69.43.95