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Communiqué de presse

Alors qu’un projet de loi sur la parité sera présenté demain en Conseil des Ministres, l’association Femmes, Débat et Société rassemblant des femmes exerçant des responsabilités publiques ou privées à un haut niveau national ou international, rappelle quelques idées forces permettant de jauger les progrès susceptibles d’être apportés par ce projet de loi

L’analyse de la loi de 2000 donne lieu à des constatations d’évidence : 

  • les mesures qui reposent sur l’irrecevabilité des candidatures, pour les scrutins de liste ou les élections sénatoriales, ont donné de très bons résultats. 
  • les mesures qui reposent sur des pénalités fonctionnent mal : c’est le cas des élections législatives. 

En effet, l’obligation repose alors sur la responsabilité des partis politiques, qui doivent investir une moitié de femmes. Or, ceux ci renoncent du fait du nombre de députés sortants masculins qui souhaitent se représenter ; l’argument « officiel « est qu’ils n’ont pas démérités ». Les partis préfèrent payer les pénalités, et l’augmentation du montant de ces pénalités ne changera sans doute rien. La nouvelle disposition augmentant les pénalités devrait être de faible efficacité pratique. 

Notre association a proposé des mesures fortes et modernes pour rendre la parité plus efficace. Il en est ainsi de l’idée du ticket paritaire aux élections à scrutin uninominal ; mais ce n’est certainement pas pour faire jouer le rôle de figurantes aux femmes suppléantes, et encore moins de limiter ce remplacement au seul cas du décès du titulaire. Tout au contraire, il faut donner un impact réel à ce ticket, comme l’alternance automatique titulaire/suppléant à mi-mandat ou, à minima, l’élaboration d’un contrat de mandat entre le titulaire et le suppléant lui conférant un véritable statut. 

Il faut donc changer de paradigme sur la parité, en recherchant l’efficacité du dispositif là où l’on est encore trop souvent dans la communication politique la plus décevante. Veillons donc à renforcer encore ce projet de loi, à faire effectivement voter un texte utile et surtout à modifier les pratiques de notre vie politique française encore si décalée en matière de parité. 

Sylvianne Villaudière, Présidente fondatrice, et Florence Richard, Présidente du Conseil d’administration de FDS précisent « qu’il ne faut pas se tromper, l’arrivée d’une femme ne changera rien : c’est l’entrée massive de femmes en politique qui peut apporter une représentation équilibrée, donc nécessaire, de l’électorat, et répondre efficacement aux attentes de renouvellement des Français ».

 

Informations :

Sylvianne VILLAUDIERE, Présidente fondatrice, porte parole de FDS - tel : 06 19 58 28 97
Florence RICHARD, Présidente du conseil d’administration de FDS - tel : 06 70 83 93 02

Communiqué de Presse

« L’initiative pour la désignation d’une femme à l’ONU recueille un soutien massif de la société civile internationale »

Femmes, Débat et Société, en liaison avec ses partenaires européennes, a pris position, dès le début du mois de septembre, pour la nomination d’une femme à la tête de la plus importante organisation internationale.

Elle a ainsi lancé une campagne mondiale en vue de promouvoir cet objectif. La pétition présente sur le site Internet qu’elle a créé à cet effet en trois langues, (www.unefemmealonu.eu , www.chooseawomanforun.eu , www.unamujerenlaonu.eu ), a franchi le 27 septembre, soit moins d’un mois après son ouverture, le cap symbolique des 10 000 signatures.

Cet engouement de la société civile internationale témoigne de la légitimité de notre action et de la volonté des citoyens de voir les femmes accéder aux plus hautes responsabilités.

Le 16 septembre dernier, une femme, chef d'Etat, Européenne, s'est officiellement déclarée candidate au poste de Secrétaire général de l’ONU : Mme Vaira Vike-Freiberga, présidente de la Lettonie.

Nous avons demandé par courrier aux 25 dirigeants et dirigeantes de l'Union européenne de soutenir sa candidature afin qu'elle puisse porter les valeurs de l’Europe dans le monde.

En effet, les Chefs d’Etat et de gouvernements devront se prononcer très prochainement pour choisir un successeur à M. Kofi ANNAN, Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies dont le mandat vient à expiration à la fin de l'année 2006.

Il s'agit d'une décision très importante puisque la réforme et l'avenir des Nations Unies en dépendront largement. Il s'agit aussi d'un choix qui constituera un message adressé à l'ensemble des nations du monde. Sa valeur symbolique sera très forte et nul ne saurait en sous-estimer la portée dans l'opinion publique mondiale.

Femmes, Débat et Société, remercie d’ores et déjà tous ceux et toutes celles qui soutiennent son initiative et poursuit son action pour promouvoir la désignation d’une femme au poste de Secrétaire général de l’ONU.


Pour plus d’informations :

Pascale Joannin : 06.09.88.59.91; Catherine Simon-Marion : 06.60.65.15.31
Catherine Tissot-Colle : 06.73.99.70.23 Christine Fontanet : 06.60.51.04.14

La parité doit s'imposer aux candidatures UMP pour les futures législatives.

 

Communiqué de presse

L’association Femmes, Débat et Société (FDS), le club des femmes actives du centre et de droite, a adressé ce jour une « lettre ouverte au Président de l’UMP » (voir ci-après).

Lettre ouverte au Président de l’UMP en faveur du renouvellement

FDS alerte Nicolas Sarkozy avant qu’il ne soit trop tard des risques encourus par l’UMP si le parti n’assure pas pour les prochaines élections législatives un renouvellement des candidats en veillant notamment à une plus grande représentativité des femmes.

Il ne s’agit pas de la parité pour la parité - encore que la loi existe et doit être appliquée - il s’agit pour les femmes du centre et de droite d’apporter leurs différences et leurs complémentarités, avec un objectif absolu : gagner les élections de 2007 et 2008.

Le renouveau et l’efficacité de la vie publique passent, non pas par une femme, mais bien par l’entrée massive des femmes en politique.

Appel en faveur d’un projet de loi pour plus d’équité dans la vie politique

Au-delà de cette situation d’urgence concernant les investitures pour les élections législatives, et comme FDS l’a annoncé à l’issue de son Université d’été des 3 et 4 juillet 2006, l’association lance un appel aux responsables politiques de la majorité pour qu’ils adoptent sans tarder une nouvelle législation visant à moderniser la vie politique et à faciliter une entrée massive des femmes en politique :

  • instauration d’un Ticket Paritaire pour tous les scrutins uninominaux (y compris pour les élections cantonales). Il s’agirait d’un ticket mixte associant soit une titulaire et un suppléant, soit un titulaire et une suppléante. Un « contrat de mandat » pourra être passé afin d’établir les modalités et champs d’intervention du titulaire et de son suppléant, y compris s’ils le souhaitent la répartition financière. Le rôle de suppléant pourrait ainsi devenir un véritable tremplin vers une position de titulaire. 
  • limitation dans le temps du nombre de mandats politiques (à 2 ou 3 fois le même mandat),
  • respect plus strict du non cumul des mandats,
  • parité renforcée au niveau des exécutifs territoriaux et des intercommunalités, 
  • augmentation des pénalités pour non respect de la loi et bonus aux partis développant de bonnes pratiques, 
  • dispositions limitant les risques afférents à la situation de fin de mandat pour encourager la société civile (et en particulier les femmes) à prendre des risques en entrant en politique (indemnité de fin de mandat, validation des acquis de l’expérience pour les retours à la vie professionnelle etc.)…

Point sur la parité aux élections législatives :

Pour les élections législatives, les pénalités financières imposées aux partis politiques n'ont pas eu l'effet dissuasif suffisant pour atteindre l'objectif paritaire fixé par la loi. 

La loi prévoit de pénaliser financièrement les partis1 et groupements politiques qui n'auront pas présenté 50% de candidats de chacun des deux sexes (à 2% près). L'obligation paritaire est ainsi moins forte que pour les élections au scrutin de liste dans la mesure où les partis et groupements politiques peuvent arbitrer sur la proportion de femmes investies candidates en fonction de la perte financière sur la première fraction de l'aide publique directe correspondant à la moitié du différentiel des candidatures féminines et masculines. 

Lors des élections législatives de juin 2002, où la loi du 6 juin 2000 s'est appliquée pour la première fois, les partis politiques ont ainsi préféré recevoir moins d'argent de l'État plutôt que d'investir suffisamment de femmes candidates2. Les femmes ont représenté seulement 38,8 % des candidates et ne sont aujourd'hui que 12,3 % à siéger à l'Assemblée nationale (soit 8 de plus que dans la précédente assemblée). 

Avec de tels chiffres, la France se classe au 21ème rang de l'Union européenne et au 69ème rang mondial.


Information

Sylvianne VILLAUDIERE, présidente fondatrice, porte parole de FDS - tel : 06 19 58 28 97 
Florence RICHARD, présidente du Conseil d’administration de FDS : tel : 06 70 83 93 02 


Le montant de la première fraction lui étant attribué est diminué d'un pourcentage égal à la moitié de cet écart rapporté au nombre total de candidats.

L'UMP a perdu 4264738 euros (466 hommes et 114 femmes investis), le PS a perdu 1 651 806 euros (350
hommes, 185 femmes) l'UDF a perdu 667 076 euros (181 hommes, 45 femmes) ...

Communiqué de Presse

Les grandes causes du monde se conjuguent au féminin

Femmes, Débat et Société prend position en faveur de la candidature d’une femme au Secrétariat général de l’Organisation des Nations Unies (ONU)

Au cours de son Assemblée Générale du 3 juillet dernier, « Femmes Débat et Société » s’est notamment prononcée à l’unanimité pour que l’Union européenne propose la candidature d’une femme au poste de Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies que va
quitter M. Kofi Annan en décembre prochain.

Dans cette perspective, elle a écrit à tous les Chefs d'Etat et de gouvernement de l’Union européenne pour qu'ils se prononcent en faveur d’une femme. Il est du devoir de l'Europe, le continent le plus avancé en matière de droit des femmes, de montrer l'exemple.

A cet effet, elle a lancé une campagne mondiale, relayée par de nombreuses associations, à travers un site Internet décliné en plusieurs langues : www.unefemmealonu.org ; www.chooseawomanforun.org ; www.unamujerenlaonu.org . De très nombreux soutiens affluent chaque jour et plus de 2 000 signatures ont été recueillies en dix jours.

La désignation d’une femme serait un acte fort de l'engagement de la communauté internationale en faveur du droit des femmes et, plus fondamentalement, un message mondial à valeur universelle.

Le rôle du Secrétaire général de l'ONU est majeur pour garantir la Paix et une mondialisation humanisée. La présence d’une femme à ce poste permettrait d’inscrire le XXIème siècle comme celui de la modernité et du respect

Pour plus d’informations :

Pascale Joannin : 06.09.88.59.91 - Catherine Simon-Marion : 06.60.65.15.31
Catherine Tissot-Colle : 06.73.99.70.23 - Christine Fontanet :06.60.51.04.14